La 5G sera bientôt déployée en France et comme les précédentes, celle-ci déchaîne les passions. Les nouvelles générations de téléphones évoluent sans cesse depuis les années 80. Peu attractives et jugées sans grand avenir commercial au départ, c’était . C’est un peu plus tard que la norme GSM (la 2G) a révolutionné le marché et a permis de démocratiser pleinement cet outil pour soutenir toutes les innovations suivantes dans ce domaine, 5G incluse. Cette dernière génération aura donc un débit 10 fois plus puissant qu’en 4G. Si certains s’en réjouissent, d’autres craignent le déploiement de cette technologie.
« L’arrivée de la 5G est capitale pour notre business »
Pour beaucoup, on y voit un enjeu industriel. Toutes les innovations actuelles vont avoir la possibilité de fonctionner plus rapidement et ainsi rester compétitives. Sur ce point, la France est loin derrière. En effet, actuellement la 5G est déjà pleinement utilisée dans 12 pays d’Europe, mais aussi en Chine, en Corée du Sud ou encore aux États-Unis.
Côté startup, ce réseau haut débit est vivement attendu. C’est l’opportunité pour eux d’optimiser leur solution. Certains secteurs comme l’automobile, la santé (surtout en ce moment), les services cloud, la production industrielle, le retail, la logistique, ou encore le gaming pourraient connaître des innovations de rupture. Nombreux entrepreneurs y voient un moyen de booster leur activité d’un cran. C’est le cas de Cartesiam, dont l’intelligence artificielle traite les données directement au niveau des machines équipées, par exemple pour prédire d’éventuelles pannes. Cette solution peut alors fonctionner de manière complémentaire avec le cloud. Pour son fondateur Joël Rubino, la 5G va « continuer d’évangéliser le marché, en faisant prendre conscience que nombre de machines attendent d’être écoutées ».
Un succès qui est largement confirmé par l’exécutif. « Oui, la France va prendre le tournant de la 5G parce que c'est le tournant de l'innovation », souligne Emmanuel Macron face à une centaine d'entrepreneurs de la French Tech réunis dans la salle des fêtes de l'Elysée le mois dernier.
Cette technologie est également vivement critiquée. L’évolution technologique en téléphonie fait partie intégrante de notre société. Tous les 5 à 10 ans, une nouvelle technologie capable de recevoir des données à un temps record voit le jour. On s’interroge sur le risque sur notre santé compte tenu des ondes qui sont toujours plus importantes. Actuellement, le réseau 4G se situe à 150 fois inférieur au plafond établi par la loi. Mais les opposants craignent un dépassement avec cette nouvelle génération. Si l’on s’appuie sur des études menées dans les pays équipés de 5G, ces ondes ne représentent pas de risque pour la santé. Ce qu’il convient de questionner, ce sont les modalités d’utilisation de la technologie par les opérateurs, par les consommateurs, par les industriels, par les services numériques... C’est là que l’on peut vraiment parler de danger lié à cette technologie – celle-ci est rarement bonne ou mauvaise en elle-même. C’est son utilisation.
Le gouvernement souhaite prendre les devants, « Hors de question de faire un moratoire ». C’était pourtant l’une des propositions de la convention citoyenne pour le climat. Après la question sanitaire vient celle liée à l’environnement. L’impact du numérique sur l’environnement est une problématique croissante dans laquelle s’inscrit la 5G.
Les opérateurs télécoms et les équipementiers affirment que la 5G est moins énergivore que la 4G.
Le fait est, pour bénéficier de la 5G, il faut installer de nouvelles antennes mais aussi avoir un téléphone capable de recevoir de gros flux de données. Actuellement, le nombre de téléphones en circulation et en vente compatible avec ce réseau est relativement faible. Cela suppose alors le renouvellement du matériel impactant encore un peu plus l’empreinte écologique et le poids des déchets.
Pour l’heure, il ne s’agit que d'expérimentations. Les opérateurs ont désormais l’autorisation d’utiliser de nouvelles fréquences mais en réalité la 5G ne sera pas accessible au grand public avant 2024 ou 2025.
Abdel
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Expérience : 2-7 ans
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